Lettre n°3 : Dodzz et "son petit coeur qui bat"

Très chère Ninie,

C’est le cœur lourd que nous tendons aujourd’hui vers toi la main du dernier espoir.
Nous sommes sans nouvelle de notre Ninon bien-aimée depuis maintenant trop longtemps. Tant de nuits sans sommeil à se demander si elle est saine et sauve. Tant de jours assombris par l’angoisse de sa disparition. Le manque se fait cruel, l’appréhension d’une mauvaise nouvelle traverse le corps de chacune de ses marraines Septembrettes dans un cri déchirant venu de l’abysse de nos peurs les plus profondes.
Aujourd’hui nous t’en prions Ninie, nous t’en conjurons, donnes-nous des nouvelles de Ninon. Ce n’est peut-être qu’un habile assemblage d’étoffes et de coton, mais sous cet amas de tissus, il ya un petit cœur qui bat.
Alors, de nos cœurs à ton cœur, nous nous tournons vers toi une dernière fois dans un ultime espoir de voir bientôt notre petite amie réapparaître, l’esprit plein de merveilleuses aventures à nous conter.

Bien à toi,

Les Septembrettes (dont tu es bien évidemment bannie à vie, hein, faut pas déconner non plus)