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Chère Ninie, À l’instar des autres courageuses septembrettes qui t’ont écrit dernièrement, j’ai envie moi aussi de te faire part de mon incompréhension vis-à-vis de ton silence. Depuis le début du jeu, j’ai été émerveillée de voir autant d’enthousiasme, autant de liens se former autour de cette envie commune de recevoir Ninon et partager aux autres, via le blog, un peu de son pays, de sa région, de sa vie ou simplement de sa joie de vivre et son humour. Michelle a eu le courage et la force de mettre au monde un beau bébé qu’est le voyage de Ninon au pays des septembrettes. Nous sommes aujourd’hui plus d’une soixantaine à l’avoir suivie, à la soutenir et à partager un peu ce rêve de faire voyager Ninon. Celles qui t’ont précédées, Ninie, ont mis beaucoup de leur cœur, de leur temps et de leur créativité pour créer les reportages, pour exécuter les défis. Celles qui voudraient te succéder avaient des attentes, de l’espoir, de la curiosité … Aucune d’entre nous ne sait ce qu’il t’arrive, Ninie. Tu nous laisses sans nouvelles. Peut être as-tu décidé de couper les ponts avec nous toutes, peut être as-tu des soucis, peut être …peut être…on peut faire des milliers de suppositions. La vie est dure, tout le monde le sait. Nous avons toutes connu des galères, connu l’angoisse d’une mère face à son enfant malade, connu les difficultés financières, conjugales, émotionnelles. Et parfois tout cela en même temps. La vie est parfois injuste, parfois cruelle, parfois belle, parfois imprévisible, c’est la vie, juste la vraie vie…mais tu vois, l’espace de quelques mois, de quelques minutes, une pause-docti, une pause sur le Ninon-blog, c’est un peu la bulle d’oxygène et le terrain de jeu de 60 femmes qui retrouvent leur âme d’enfant en jouant avec une petite poupée de 15 cm, qui sourit tout le temps et qui fait un beau voyage. Alors, vois-tu, quand bien même aurais-tu des soucis, lesquels justifieraient un silence aussi absolu? Tu as perdu Ninon : pas compliqué de la remplacer. Tu n’as pas le temps : envoie au moins un mot. Rien n’était impardonnable. Sauf désormais à mes yeux, l’irrespect que tu montres envers nous toutes par ton silence et la séquestration de Ninon ainsi que la futilité dont tu fais preuve en balayant ainsi les espoirs de celles qui se pensaient tes amies ou tout au moins tes camarades de jeu. Qui es-tu donc pour renier ainsi toute considération, commisération envers toutes ces femmes sincères et amicales, celles qui te soutiennent, celles qui essaient de te comprendre, celles qui se soucient de toi, de Ninon? Vas-tu rester ainsi sans rien dire, sans rien faire, jusqu’à ce que le remord te ronge ou vas-tu avoir le courage de jeter aux orties ta lâcheté d’enfant punie ou fautive pour au moins venir nous donner des nouvelles de notre Ninon? Je suis loin de tout, loin de toi, loin de vous toutes mais je ne pouvais pas rester sans rien tenter pour te faire ouvrir les yeux afin de soutenir le regard de toute cette belle communauté de septembrettes (et plus) tourné vers toi. Ninie, ressaisis-toi et rends-nous Ninon! ''
